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La sécurité, notre priorité

Protéger les biens et les personnes est l’une des priorités municipales

La sécurité, la lutte contre la délinquance, la protection des personnes et des biens sont au cœur des préoccupations de la municipalité. Parce que vivre sereinement dans son village est un droit pour chacun, Hervé Coulmont et son équipe municipale ont fait le choix d’installer le dispositif « participation citoyenne », qui englobe aujourd’hui 12 quartiers et de déployer huit caméras de vidéo protection sur le territoire communal.


En direct avec Laurent Crumière, adjoint en charge de la sécurité

Pourquoi la municipalité de Soyons a-t-elle choisi d'installer des caméras de vidéo protection ?

Laurent Crumière : Le projet d'installer la vidéo protection à Soyons n'est pas, à l'origine, un projet de notre équipe municipale. En effet, en 2016, Gisèle Bertrand, alors maire de la commune, avait lancé ce projet sans véritable concertation avec les Soyonnais ; le sujet avait alors cristallisé de nombreuses réactions, parfois excessives et un climat plutôt malsain s'était alors installé dans le village. 

Comment la municipalité actuelle a-t-elle associé les Soyonnais ? 

L. C. : En octobre 2017, suite à de nombreuses démissions au sein du Conseil Municipal, les Soyonnais ont été amenés à voter pour renouveler la totalité des conseillers. Nous avions alors promis une communication transparente sur ce sujet sensible, notamment en mettant en place un référendum ouvert à tous les administrés.
Une fois élus, nous avons tenu nos engagements, en permettant à tous les Soyonnais de consulter librement un dossier complet en mairie, en organisant une réunion publique le 1er juin 2018 au cours de laquelle opposants et partisans ont pu s'expliquer dans un climat apaisé, enfin, en organisant un référendum le 17 juin 2018 (une première sur un tel sujet dans la région) : 70% des votants ayant pris part au vote se sont alors exprimés en faveur de la mise en place de la vidéo protection.

laurent crumière

Comment ça marche ? 

L. C. : Le principe est le suivant : 8 points "stratégiques" ont été recensés lors du diagnostic de sécurité établi en 2015 par le Commandant de Police de Guilherand Granges. Nous avons donc suivi ses recommandations.
Les caméras sont de différentes natures : certaines filment de manière classique (avec un angle plus ou moins ouvert), une filme à 360°, enfin 2 autres sont équipé d'un système de lecture de plaques d'immatriculation.

Les images prises par ces caméras sont envoyées en temps réel à notre serveur informatique spécifique, installé dans une salle dédiée et sécurisée de la Mairie.

Il est important de souligner que les images ne sont pas visionnées en temps réel et sont stockées durant 20 jours. Elles sont disponibles pour examen uniquement sur requête officielle des autorités de Police ou de Justice. Par ailleurs, seules les personnes habilitées ont accès à ce serveur d'images. Bien évidemment, les caméras ne filment que les voies publiques, en aucun cas des espaces privés.

A quoi attribuez-vous le succès du dispositif "participation citoyenne" ?

L. C. : Auparavant nommé "Voisins Vigilants", ce dispositif s'étend peu à peu dans toute la commune. Depuis 2017, nous avons installé 3 nouveaux quartiers dont, récemment, le 12ème (rue du Paradis / impasse Fontrouille). Basé sur le volontariat et sur la communication entre voisins et référents, ce dispositif est simple à initier. Il permet de mettre du liant entre voisins et, au-delà de l'objectif sécuritaire, il participe aux relations sociales citoyennes. 

« De par la topologie de notre village, la mise en œuvre de ce réseau n'a pas été une simple affaire. En effet, il n'était pas possible de relier toutes les caméras à notre serveur en filaire. Ainsi, il a été nécessaire de placer des antennes relais au niveau de la Tour Penchée, de faire des raccordements électriques (tranchées, câbles) pour alimenter certaines caméras, d'installer de nouveaux éclairages … autant de complexité qui expliquent le temps de mise en œuvre de ce dispositif (sans parler de la Covid qui a ralenti l’avancement du projet) » explique Laurent Crumière.

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